La tenue les 20, 21 et 22 novembre 2007, des journées nationales de concertation et de mobilisation sur le retour des réfugiés et le règlement du passif humanitaire, a été pour le peuple mauritanien, le point de départ de l’espoir pour refonder l’unité nationale, basée sur le respect de la justice et le recouvrement des droits des victimes. Mais aussi un début de combat contre l’impunité.
A l’issue de ces journées de fortes recommandations ont été faites et ont obtenu le consensus des différents acteurs que sont : le gouvernement, les partis politiques, les organisations de la société civile et les victimes. Parmi les recommandations il figure en grande place la nécessité de collaborer avec, la societé civile en particulier les organisations de défense des droits humains ;
Cependant, il s’est avéré avec l’organisation du retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal, que les organisations de la société civile sont absentes et exclues du processus, alors que le rôle qu’elles peuvent et doivent jouer est important et irremplaçable.
Pour cette raison, le FONADH a entrepris des démarches en direction de certains acteurs et partenaires qui agissent dans ce domaine, parmi lesquels le Haut commissariat chargé des réfugiés (HCR).
Au cours de cette rencontre, il est apparu la possibilité, d’établir un partenariat entre le FONADH, sous la forme d’une collaboration.
II. Objectifs :
– contribuer à l’insertion des Rapatriés mauritaniens,par le renforcement d’un climat de paix et justice sociale
– S’assurer du respect des droits des déportés
III. Domaines d’intervention :
Le FONADH va axer son intervention sur :
– la sensibilisation/formation : aux droits humains à l’éducation citoyenne et à la culture de la paix.
Les actions porteront sur :
– la sensibilisation sur la constitution mauritanienne
– le droit foncier
– le CSP( pour les femmes)
– l’état civil
– le rôle du HCR et l’ANAIR
☻ Dans ce domaine il s’agira d’organiser des rencontres, réunions d’échanges sur ces questions
☻ Pour la formation il s’agira d’elaborer un module de formation sur :
– la tolérance, la gestion des conflits et la coexistence pacifique
assorti d’outils et de supports didactiques adaptés au niveau d’éducation des bénéficiaires qui sont pour la plus part des analphabètes autodidactes en vue de les initier à l’éducation citoyenne et la culture de la paix.
Pour ce faire il serait important de mettre en place, d’un mécanisme formel de communication, (réunions périodiques, notes d’information,rapports d’activités).