Notre pays souffre ; il fait face à de très graves problèmes comme la torture et le déni de justice. Depuis 1978, tous les régimes qui se sont succédé ont commandité et/ou couvert et garanti l’impunité aux auteurs de tortures massives, de mauvais traitements et d’assassinats. Hier des Kadihines, des nationalistes négro-mauritaniens, des membres d’El Hor, des Baasistes, des Nassériens, des meneurs de mouvement étudiant, des proches de détenus putschistes, ont subi des traitements inhumains et dégradants, dans les locaux de la police ou des lieux d’interrogatoire clandestins ; aujourd’hui, comme d’usage depuis le début de la « lutte contre le terrorisme », c’est au tour des prisonniers islamistes de subir des brutalités extrajudiciaires. La torture a toujours été pratiquée sur les détenus de droit commun. Lire l’appel