Grâce au retour à l’ordre constitutionnel en 2007, l’esclavage semble n’être qu’une question qui appartiendrait au passé. En effet, pour la première fois, la discrimination et la marginalisation des esclaves (et des anciens esclaves) sont traitées comme de véritables crimes par l’adoption de la loi 2007-048. Mais il a fallu presque un demi-siècle de lutte pour que l’Etat mauritanien accepte de ne plus se dérober de ses responsabilités régalienne, envers une bonne partie de ses citoyens. Il reconnaît enfin que la dignité humaine est un droit fondamental inaliénable et essentiel dans un Etat de droit. Lire le rapport